Dans le futur, les super-vilains ont vaincu les super-héros et se sont partagés les États-Unis en territoires. Crâne rouge s’est auto-proclamé président, les autres régions sont gouvernées par des vilains comme Magnéto, Dr Fatalis etc.
Logan, un des rares héros à avoir survécu, vit sur le territoire contrôlé par Hulk, et a décidé de rentrer les griffes pour toujours. Devenu fermier, il aspire à une vie paisible aux côtés de sa femme et de ses enfants.
Ayant besoin d’argent pour payer le loyer de sa parcelle de terre aux descendants de Hulk (représentés comme des rednecks dégénérés, ça sent la consanguinité à plein nez), Logan accepte à contre-cœur la mission que lui propose Œil de Faucon (devenu aveugle) de convoyer un mystérieux paquet. Bien sûr ce voyage ne se fera pas sans embûches ni mauvaises rencontres.
Récit post-apocalyptique à la Mad Max, entre road movie et western, on découvre un Wolverine très différent de sa caractérisation habituelle, ici pacifiste et attentiste, en homme brisé suite à un traumatisme profond : « qu’est ce qu’ils ont bien pu te faire bon dieu ? » demande Œil de Faucon à Logan ; ce dernier lui répond « ils m’ont brisé mec. C’est pour ça que je suis encore en vie »
Scénarisé par Mark Millar auteur des Ultimates et de Kick-ass, et superbement dessiné par Steve Mc Niven (peut-être son meilleur travail avec celui effectué sur les fameux Gardiens de la Galaxie), Old Man Logan est une œuvre sombre et violente présentant un futur pessimiste et une vision originale du monde Marvel.
En résumé : un bon SNIKT dans les gencives
Old Man Logan récit complet édité par Panini Comics